samedi 20 décembre 2014

[Voyage] Mon tour du monde dans le blog ... c'est tout nouveau, tout chaud !



En fait, cette rubrique n'est pas tellement nouvelle car elle existait déjà sous un autre nom : Sparkling Mummy part en vadrouille. Et comme ce sont toujours les cordonniers qui sont les plus mal chaussés, c'est une rubrique qui est restée à l'abandon sitôt lancée.

Bref, comme j'ai refait la déco du blog et pas mal de ménage, je me suis dit qu'un nouveau logo tout beau, tout chaud pour la rubrique « VOYAGES » tomberait à point nommé. J'ai donc prié ma talentueuse amie Julie Lecomte, aka Hysterikmum, qui en un tour de magie et de stylet, m'a dessiné le logo de mes rêves qui illustrera désormais mes billets. 

Merci merci merci, ma Julie !

Il me reste donc à vous parler des marchés de Noël en Alsace, de l'île de Ré, de l'Auvergne, de la Turquie, de Cambridge, de Saint-Petersbourg, du Club Med de Valmorel, de Madère, de l'île Maurice, de croisière, du Japon, de Bornéo, de la Norvège, de la Jordanie et j'en oublie ... en mots et en photos.

Attachez vos ceintures et laissez-vous guider ...




mercredi 26 novembre 2014

Partir travailler et laisser ses enfants ...



Cet après-midi, j'embarque à bord de mon vol à destination de l'île Maurice. Tu dois penser que je suis une veinarde, que je ne devrais pas me plaindre, que je devrais fermer mon clapet et monter dans cet avion à destination du soleil ...

Ce matin, j'ai laissé un mari fatigué, un Tibouchon déprimé et une Chouquette malade, en larmes, qui ne voulait même plus me dire au revoir, une fois déposée à l'école.

Hier soir, j'étais déprimée de devoir laisser mes enfants pour aller travailler à l'autre bout du globe. Je m'étais fait une joie de ce voyage, mais le cœur n'y était plus.

Avant, je ne me posais pas de question, à savoir si je laisse assez de vivres dans le frigo ou du Doliprane pédiatrique dans le placard. Je me contentais de narguer les copines et de réfléchir à quel maillot de bain j'allais mettre dans ma valise. Mais ça ... c'était avant d'avoir des enfants.

Maintenant, j'ai le cœur serré de devoir les laisser. J'ai l'impression d'être une mère horrible qui préfère partir faire la teuf au soleil plutôt que de rester veiller ses pimousses malades. J'ai l'impression de les abandonner pour profiter égoïstement de la vie.

Bref, j'ai envie de pleurer, là, tout de suite, maintenant, au milieu de l'aéroport ...

Mes bébés ...

Est-ce que, dans le monde moderne d'aujourd'hui, où les femmes sont presque l'égal des hommes, il faut encore choisir entre son travail ou ses enfants ? Parce que là, j'ai juste l'impression que j'ai choisi ma vie professionnelle au détriment de ma vie de mère !

J'vous laisse. L'hôtesse vient d'appeler la mauvaise mère à embarquer à destination du soleil ...



lundi 10 novembre 2014

13


Aujourd'hui est venue l'heure du billet chamallow ...

13 années de bonheur, d'amour et de confiance.

13 années et encore plus soudés que jamais.

Mais plus particulièrement ces dernières semaines, j'ai pris violemment conscience que tout peut s'arrêter demain ou ce soir ou dans l'heure et pas forcément de notre fait, de l'un ou de l'autre.

Alors cette année, pas de cinéma ou de théâtre, pas de sortie en tête-à-tête au restaurant.

Juste une soirée tous les quatre ... nous deux avec nos deux trésors, célébrant cette vie si merveilleuse qui nous est donnée de vivre ...

... ensemble.


mardi 4 novembre 2014

Retour à la normale ... ou presque ...



Ces derniers mois ont été marqués par de profonds changements, à commencer par mon boulot (si tu n'as pas suivi, c'est ici), puis ma santé mentale et enfin le rythme de ma semaine. C'est qu'il fallait tout réorganiser ...

Réforme du rythme hebdomadaire
Je passe de 35 à  39 heures de bureau, s'étalant du mardi au samedi. Du coup, c'est Mister Sparkling qui gère les pimousses et le cours de chinois du samedi. Le lundi libre me permet de faire les courses et du sport. Oui, Madame ! Je me suis enfin inscrite à la salle de sport que je fréquente assez régulièrement les lundis et jeudis, sauf quand je suis en voyage ... ce qui m'est arrivé souvent depuis avril.
Je n'ai plus mes mercredis vu qu'ils sont déjà alloués à ma binôme qui travaille en 4/5. Deux soirs par semaine, je finis à 19h00, ce qui fait que j'arrive un peu tard à la maison pour démarrer ma "deuxième journée".

Réforme du rythme de mes absences
Ma nouvelle boss considère que voyage ajoute à ma formation, donc je pars pour mieux connaître les destinations et/ou les produits que je maîtrise le moins. C'est comme ça que j'ai découvert le Club Med, Saint Pétersbourg, la croisière "slow" avec Costa neoCollection et bientôt ... l'Ile Maurice !!!!
Bon, en attendant, c'est Mister Sparkling qui gère les pimousses à plein temps. Et quand je rentre, je le retrouve sur les rotules avec des cheveux blancs en plus. C'est dans ces moments-là qu'on se rend compte que ce n'est pas du tout facile d'être parent solo.
Quand je pars, c'est pour le boulot avant tout, mais c'est aussi une agréable parenthèse pour décompresser un peu, j'avoue. Déconner un peu entre confrères, autour d'un mojito, ça fait du bien.

Réforme du rythme de mes nuits
Je dors ... oui, JE DORS ! J'ai presque rattrapé toutes mes heures d'insomnie. J'ai une activité nocturne presque normale et je suis de meilleure humeur avec tout le monde. C'est fou ce que ça change la vie de ne plus tourner toutes les nuits comme une chouette sous speed.

Réforme du rythme avec ma famille
Ces derniers mois, j'ai levé le pied. J'ai reporté tout ce qui pouvait attendre pour dégager plus de temps avec les miens. J'ai profité de beaucoup d'instants avec mes pimousses qui grandissent à une allure folle (où sont mes bébéééés ???). J'ai rattrapé les moments que j'avais négligé de passer avec mon cher mari. J'ai retrouvé mes amis autour d'un verre ou d'un repas. Bref, j'ai recommencé à vivre auprès des miens. Suite à plusieurs événements malheureux qui sont survenus autour de moi, j'ai bien compris qu'on ne saura jamais de quoi sera fait demain. Alors, je n'ai plus qu'une seule chose en tête : PROFITER et NE PAS REGRETTER ! Ne pas toujours attendre une grande occasion et se faire plaisir le plus souvent possible, faire des choses extraordinaires dès que l'occasion se présente, faire de petites choses un moment de fête ... Ne pas attendre pour être heureux, tout simplement.

Réforme des rythmes scolaires
C'est à la rentrée que ça s'est gâté. A la veille du jour J, les horaires d'école n'étaient toujours pas définis, ni le mode de garde après les plages de cours, ni les activités du soir ... bref, un beau bordel. Du coup, impossible de prévoir et d'organiser les inscriptions aux activités extra-scolaires. Cette année, 2 misérables heures de cours ont été placées le mercredi matin. La garderie, le centre de loisirs et les heures d'études surveillées se réservent à l'avance et une fois coché, c'est payé quoi qu'il arrive ! Impossible de modifier. Sympa, quand la mairie me demande de prévoir mon planning jusqu'à 3 mois à l'avance, sachant que je ne peux pas prévoir mes remplacements du lundi ou mes déplacements souvent organisés à la dernière minute. Merci, Monsieur le Maire de Joinville-le-Pont qui ne verra pas mon bulletin de vote à son nom dans l'urne aux prochaines élections !

Avec tous ces changements, je me suis remise à fumer (pas bien, je sais)(mais moins qu'avant quand même) après un an d'abstinence. C'est le prochain objectif que je vais me fixer.
En attendant, je travaille sur mon poids que je commence à perdre sérieusement. Les effets du sport conjugués au (presque) régime, sans doute. Je fais à peu près attention aux portions que je mange et me fais quand même plaisir pour ne pas abandonner en route. Doucement, mais sûrement.

Autre objectif, reprendre mon blog et continuer à le meubler, maintenant que je l'ai repeint de frais. J'ai tellement de choses à y écrire : mes voyages (et j'en ai fait un paquet), mes découvertes, mes recettes et mes bêtises de blonde ...

Alors voilà, reste là, bien au chaud ... on se reparle très vite.

Et j'espère que le nouveau look te plaît. N'hésite pas à me donner ton avis !




mardi 5 août 2014

Back home



J'ai eu besoin de m'éloigner pour revivre.

J'ai eu besoin de tout quitter pour renaître.

J'ai repris confiance en moi.

Je me suis retrouvée et j'ai enfin retrouvé les miens.

Et maintenant, je suis de retour chez moi,

Plus forte, plus sereine, plus reposée, plus zen ...

Bourrée d'énergie et gonflée à bloc.






samedi 17 mai 2014

Gyōza au poulet et aux légumes (raviolis japonais)





Plat populaire et typique de la cuisine japonaise, les gyōza sont des raviolis à la fois moelleux et croustillants, l’équivalent des jiaozi chinois. La garniture est variée, selon les goûts de chacun : poulet, porc, crevette ou tout simplement végétarien avec des tous petits cubes de tofu ferme. Mes amis japonais ont l’habitude de dire qu’il existe autant de recettes que de cuisinières !

Je vous livre ici ma recette inspirée de celle de ma tante lorsqu’elle tenait un restaurant japonais sur les Grands Boulevards à Paris (restaurant aujourd’hui fermé et qui est devenu par la suite un kebab géant ! sniff …).

Pour constituer une entrée, 5 ou 6 gyōza par personne suffisent. En plat principal, comptez-en une quinzaine par personne. Vous pouvez les accompagner de riz blanc ou bien d’une salade comme par exemple, la salade de chou pas vraiment japonaise qu’on retrouve dans 98% des restaurants.


Pour 20/25 gyōza

20 feuilles de pâte à gyozas (au rayon des surgelés dans les supermarchés asiatiques)
200 g de poulet haché (ou porc ou crevette selon votre goût)
1 œuf
150 g de feuilles de chou blanc sans la nervure centrale
1 blanc de poireau
1 morceau de gingembre de la taille d’une phalange
Une dizaine de tiges de ciboule de Chine ou ail à feuille plate (appelé « lá he » en épicerie asiatique)
1 bouillon Kub® Duo Maggi Légumes & Herbes du marché
1 c.c. rase de sucre
2 c.s. d’huile de sésame
Poivre
1 c.s. de saké (facultatif)

Pour la sauce

4 c.s. de sauce « Arôme de Maggi »
2 c.s. de vinaigre de riz noir
2 c.s. d’eau
1 c.c. de sucre
3 c.s. d’huile de sésame
1 petit morceau de gingembre finement haché
Piment en poudre (facultatif)



Aaaah la bonne farce !

☆ Couper grossièrement le chou blanc et les blanchir dans de l’eau salée bouillante. Bien égoutter.
☆ Tailler la viande de poulet dans la cuisse où elle sera plus goûteuse et moins sèche à la cuisson.
☆ Dans le bol d’un mixeur : mettre la viande, l’œuf, le chou, le poireau, le gingembre pelé et taillé en petits morceaux, le bouillon Kub® Duo Maggi émietté, le sucre et l’huile de sésame. Vous pouvez également ajouter un peu de saké pour parfumer la farce.
☆ Mixer pour avoir une préparation homogène. Réserver la farce ainsi obtenue dans un saladier.
☆ Emincer les tiges de ciboule de Chine et les ajouter à la farce avec un tour de moulin à poivre. Mélanger.

Pour former les raviolis :

☆ Tenir un disque de pâte à plat sur la paume de la main. Mettre une cuillère de farce au centre.
☆ Mouiller au doigt le contour du disque, plier en deux et souder en plissant les bords.

Pour éviter que la pâte ne se dessèche pendant la préparation des autres gyōza, les conserver sous film alimentaire.
A ce stade, vous pouvez les congeler sans problème. Emballez les gyōza en petits lots dans du film alimentaire et les mettre dans des sacs zippés hermétiques. Pensez à bien vider l’air avant de refermer les sachets.

Le point le plus délicat de la recette : la cuisson …

Méthode N°1, inratable pour les débutants :

☆ Placer les raviolis dans le panier du cuiseur vapeur et faire cuire jusqu’à ce que la pâte prenne une couleur laiteuse (environ 8-10 minutes selon l’appareil et la taille des raviolis).
☆ Sur feu vif, verser un filet d’huile de sésame dans un poêle bien chaude. Disposer rapidement les gyōza cuits à la vapeur et les faire griller sur une seule face.

Méthode N°2 pour les cuistots confirmés :

☆ Sur feu vif, verser un filet d’huile de sésame dans un poêle bien chaude. Disposer rapidement les gyōza et les faire dorer sur une seule face.
☆ Quand les raviolis sont bien colorés, verser de l’eau jusqu’à mi-hauteur des gyōza et couvrir de suite avec le couvercle. Laisser cuire 2 minutes.
☆ Enlever le couvercle et terminer la cuisson jusqu’à évaporation complète de l’eau.



Servir bien chaud avec la sauce parfumée au gingembre frais.

Itadakimasu !


Et pour ceux qui avaient raté l’atelier gyōza lors de Créa’Zen, je vous mets la vidéo …

Petite variante : nous avions également choisi d'en faire cuire quelques uns uniquement à la vapeur dans le Nutribaby de Babymoov afin de ne pas les avoir trop gras dans l'assiette de bébé ;)







mercredi 14 mai 2014

[Mon Paris à Moi] Les cookies de Monttessuy (14e), une merveilleuse découverte






Si vous n’êtes pas encore allé faire un tour sur le blog de mon Tibouchon, il faut vite y faire un saut pour découvrir l’atelier cookies chez Monttessuy. Vite, clic clic … c’est par ici !

Dernièrement, nous avons répondu à l’invitation d’Aurélie, pour une matinée gourmande dans sa boutique parisienne. Un délicieux moment à (re)découvrir en sympathique compagnie ces fabuleux biscuits au cœur moelleux et fondant.



Ici, les matières premières sont de grande qualité et le choix en terme de parfums semble infini : éclats de caramel au beurre salé, framboise et chocolat blanc, marron glacé, mélange de noix, noisettes et pécan, cranberry, citron-amande, clémentine, cerise ... et même des cookies salés ! Oui, madame ! De l'oignon confit, de la noix de Saint-Jacques sur lit de poireau ... tout un poème !

Et encore, vous n'avez pas tout vu. Selon son inspiration du mois, Aurélie crée des exclusivités comme le cookie frangipane pour la Fête des Rois (que j'ai malheureusement raté ... boouuhhooouuhhoouu !) ou celui de la Saint Valentin.
Pour les plus raisonnables ou les grands gourmands, tout le monde trouve sa taille : petit, moyen, grand, XXL.

Pour ma part, je pense que je vais bientôt y retourner pour faire une razzia ... et ma balance ne me dira pas merci  !

Les cookies de Chouquette.
Quelle artiste !

Avec son aimable autorisation, voici la recette magique d'Aurélie …

Pour une vingtaine de cookies

Jaune d’œuf : 1
Beurre doux : 125 g
Sucre roux : 75 g
Vergeoise : 40 g
Farine : 150 g
Arôme vanille : 1 bouchon
Sel : 2 g
Bicarbonate : 2 g

1. Préchauffer le four à 180°C.
2. Mélanger le jaune d’œuf et le sucre.
3. Faire ramollir le beurre aux micro-ondes ou prévoir de le sortir une heure avant.
4. Ajouter le beurre au mélange, puis l’arôme vanille.
5. Dans un autre saladier, mélanger la farine, le sel et le bicarbonate.
6. Mélanger le tout jusqu’à obtenir un appareil homogène.
7. Laisser la pâte à cookie reposer 1 heure au frais.
8. Sortir la pâte du réfrigérateur, diviser la pâte en 20 cookies puis former les boulettes. Les aplatir légèrement.
9. Garnir vos cookies avec les ingrédients de votre choix et selon votre inspiration : pépites de chocolat, fruits secs, fruits confits ou séchés, pépites de caramel, …
10. Mettre les cookies au four pendant 9minutes.
11. Attendre au moins 1 heure avant de les changer de place, les cookies sont fragiles à la sortie du four ! Pendant ce temps, préparer du thé …
12. Vous êtes prêts ? DEGUSTEZ !

Combo gagnant !



Merci Aurélie et Claire pour cet instant gourmand !

Et si un atelier vous tente (entre copines, avec vos petits et grands enfants ou encore une session suivie d'un apéro ...), n’hésitez pas à zieuter le site www.cookies-monttessuy.com pour plus de renseignements.

Les actus d'Aurélie et ses cookies sont sur le blog : www.cookies-monttessuy.com/blog

Et sur Facebook, vous pouvez les suivre ici : www.facebook.com/Lescookiesdemonttessuy

L'adresse : 88 rue Didot 75014 PARIS - Tél : 06 80 92 88 54



lundi 12 mai 2014

Dépression, burn out : ne pas souffrir en silence




Il y a un an, je ne savais pas encore ce que c'était. Juste une impression de mal-être, de ras-le-bol, de déprime passagère. Un état qui s'est lentement installé et qui a empiré.

Il y a 6 mois, je me suis rendue compte que je faisais un burn out à cause de mon travail, de mon temps de transport quotidien et du rythme que ça impliquait.

Je pensais que j'étais plus forte que ça, que ça ne pouvait arriver qu'aux autres et certainement pas à moi-même.

Ces mots semblaient juste être un effet de mode.

Mais ...






Dépression, burn out : qu'est-ce que c'est ?


Ce n'est pas anodin, non. Ce n'est pas non plus une difficulté momentanée dans sa vie.

La dépression est une vraie maladie qui peut toucher chacun d'entre nous, peu importe l'âge, le sexe, le milieu social, le caractère. Elle peut apparaître à n'importe quelle période de a vie : après un deuil, une rupture douloureuse, une maternité (post-partum ou baby blues) ou un événement traumatisant, pendant l'enfance ou l'adolescence, ...

C'est une souffrance qui a des causes multiples et qui peut prendre diverses formes. Un stress excessif et permanent au travail (activités particulièrement stressantes ou harcèlement au travail) peut favoriser l'apparition de la dépression.

C'est une douleur morale permanente qui nous empêche de parler, de rire, de sortir,de travailler, de dormir, de se lever le matin ... bref, de vivre. 

C'est une tristesse intense que rien n'apaise, mêlée d'angoisse et d'un sentiment de fatalité.

Elle touche tous les domaines importants de la vie : affectif, familial, professionnel et social.


Les symptômes : comment les reconnaître ?


Au-delà d'une quinzaine de jour, tous les jours, à tout moment, vous ressentez une tristesse profonde, de l'anxiété, une perte d'intérêt pour tout, aucun plaisir pour rien.

Des pensées négatives, voire des idées noires, vous parasitent. Vous vous sentez bon à rien et même responsable de ce qui vous arrive.

Vous avez de nombreux trous de mémoire, vous n'arrivez plus à vous concentrer, vous ne supporter plus le moindre bruit.

Vous vous sentez au bout du rouleau, même sans aucun effort physique particulier. Par ailleurs, vous n'arrivez plus à dormir ou vous dormez beaucoup sans parvenir à vous reposer. Vos gestes sont ralentis, comme si vous portiez tout le poids du monde sur votre dos. Parler vous semble un effort important. Votre entourage vous trouve indifférent à tout.

Vous "pétez littéralement les plombs" pour un oui ou pour un non, en trente secondes trois quart. La moindre contrariété vous fait pleurer. Vous avez l'impression de vous noyer dans un verre d'eau, que tout est laborieux et insurmontable.

Vous perdez l'appétit ou avez des crises boulimiques répétées. Vous remarquez une perte ou prise de poids importante et inhabituelle.

Vous avez des douleurs dans le corps (maux de tête, maux de ventre, douleur dans les articulations, dans le dos, sciatique, ...). Vous remarquez des dérèglements (tension artérielle, bouffées de chaleur inexpliquées, éblouissements, vertiges, perturbation voire interruption des règles, ...).


Que faire si vous repérez ces symptômes ?


Ne restez pas seul avec votre souffrance.

Consultez au plus vite. L'évaluation de votre état par un professionnel de santé est indispensable. Plus la prise en charge est précoce, plus la rémission sera rapide et durable, moins les dommages collatéraux seront importants.

Parlez-en en premier lieu votre médecin traitant qui vous prescrira une prise de sang pour vérifier si vous n'êtes pas anémié ou en carence quelconque.

Acceptez d'exprimer votre souffrance et de vous faire aider. Il ne faut jamais craindre d'être jugé, que ce soir par vos proches ou votre médecin. Parlez sans réserve, surtout avec votre médecin ou votre psychologue, afin de ne pas lui dissimuler des informations importantes, ce qui pourrait conduire à une erreur de diagnostic et donc de traitement.

Gardez le contact avec votre famille, vos amis, vos collègues. N'ayez pas pas peur de vous ouvrir à eux. Ils sont vos meilleurs alliés, le regard extérieur sur votre situation et un soutien nécessaire.


Qui et où consulter ?


Votre premier interlocuteur est votre médecin généraliste. C'est lui qui vous orientera au besoin vers un psychologue ou un psychiatre et/ou vous prescrira un traitement. Vous pouvez également vous tourner vers le médecin du travail

Le psychiatre est un médecin spécialiste compétent qui a une solide formation sur les maladie mentales et leurs traitements. Il est habilité à prescrire des médicaments antidépresseurs.

Le psychologue vous proposera une écoute, une psychothérapie. C'est un professionnel de santé qui a effectué 5 années d'études universitaires validée par un diplôme de 3e cycle (DEA, DESS ou master). Il n'est pas médecin et ne peut en aucun cas vous prescrire de médication.

Vous pouvez leur parler en toute confiance car ils sont soumis au secret professionnel.

Les lieux de prise en charge sont multiples : les établissements publics comme les hôpitaux, les centres médico-psychologiques (CMP), les cabinets privés, les cliniques privées. Pour savoir où vous adresser, votre médecin traitant est le plus à même de vous orienter.



Je le répète : NE RESTEZ PAS SEUL !

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Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter le site www.info-depression.fr où vous pouvez commander gratuitement ou télécharger le guide d'information complet « La dépression, en savoir plus pour en sortir ».





jeudi 8 mai 2014

Tire la langue et dis 33 !



Je suis le « bébé d'après », arrivée dans une famille encore en deuil, une famille qui pleurait encore mon frère aîné.
Je suis ce « bébé rayon de soleil » qui a réchauffé le cœur de ce père, cette mère, ces grands-parents, ces tantes et ces oncles.
Je suis ce « bébé précieux » tant attendu, aimé, choyé, surprotégé, pourri et gâté. Tous mes Noëls étaient lumière, fête et paillettes. Des montagnes de cadeaux qui gagnaient chaque année, comme le sapin et moi, en taille.

A 3 ans, je vivais chez mes grands-parents à plein temps. Ma grand-mère me gardait toujours avec elle, toute la journée. Je me souviens du cake au citron du mercredi matin, du bus 303 pour aller au marché en centre-ville, des tartines au beurre et au sucre, des berceuses en chinois qu'elle me chantait pour m'endormir, du parfum des petits plats qu'elle nous mijotait pendant des heures dans sa minuscule cuisine, des jardinières de plantes aromatiques que j'arrosais avec elle. Je me souviens de ces douces journées d'été à nous promener sur les bords du lac ou dans les brocantes et de ces froides journées d'hiver où nous nous réchauffions avec des litres de tisanes au chrysanthème.

A 4 ans, mes parents m'ont enfin fabriqué un petit frère pour pouvoir jouer à la bagarre et à la dînette.

A 5 ans, je voulais travailler dans un zoo et soigner des singes.

A 6 ans, je me suis retrouvée juste à côté de Cooking Julie sur les bancs de la primaire. Cette année-là, j'ai appris à faire du patin à roulettes dans la cour de l'école avec notre maîtresse de CE1 (coucou Danie !). 

J'avais presque 7 ans quand notre petite sœur pas comme les autres est arrivée un matin de printemps, comme Bambi. 

A 10 ans, dans le couloirs du collège, on me surnommait « l'effrontée ». J'avais un an de moins que tout les élèves de 6e et un paquet d'élèves voulaient faire de moi leur tête de turc. Je passais mon temps à me bagarrer et à balancer des vannes à ces petits tyrans de cour de récré. J'avais déjà la langue bien pendue.

A 12 ans, je rêvais de construire une fusée et de devenir astronaute. 

Au lycée, mon premier grand amour a brisé mon petit cœur. Mon deuxième grand amour a achevé de piétiner les miettes qui restaient. Mon troisième grand amour a presque réussi à recoller tous les morceaux. Mon quatrième grand amour ne savait pas que je l'aimais. Bref, l'Amour et moi n'étions jamais au même rendez-vous.

A 16 ans, je voulais faire médecine et aller opérer des enfants malades en Asie.

A 19 ans, diplôme en poche, je suis devenue agent de voyage au grand dam de mon père.

A 20 ans, je faisais mes valises pour partir vivre à Hong Kong quand ... j'ai rencontré celui qui fait battre mon cœur encore aujourd'hui. A notre époque où tout est si éphémère, où les cœurs butinent plus qu'ils ne savent se poser , je trouve ça drôle de pouvoir dire à mes pimousses : « Votre papa, mes enfants, est l'amour de mes 20 ans et il le sera encore pour dix mille ans ! ». Vous l'avez deviné, j'ai défait mes valises pour finalement ...

... me lancer dans la vie avec Mister Sparkling, l'amour de ma vie. A 22 ans, j'ai grandi. J'ai quitté le cocon familial pour un tout petit 28 m² dans Paris avec lui. Un appart, une voiture rose, un poisson rouge, un boulot, des voyages. Le début de la belle vie !

25 ans : une envie de fraises, puis 9 mois plus tard, un joli petit garçon qui a fait l'immense joie de ses parents. 

30 ans : une envie de sushis, puis 9 mois plus tard, une jolie petite plume s'est posée dans nos cœurs. Tibouchon est ravi d'avoir de la compagnie. Notre famille est au complet.

A 32 ans, je voulais tout lâcher et monter un food truck à Paris.

Aujourd'hui, j'ai 33 ans et une belle vie, tout ce dont j'ai pu rêver.

Aujourd'hui, j'ai 33 ans et je suis une femme comblée.



Et vous ? Quelle est votre vie ? Racontez-moi tout !


mercredi 7 mai 2014

Libérée Délivrée - Ze Sparkling remix en HD (Haute Déconnade)


AvertissementCeci est une œuvre de fiction.
Les noms, les personnages, les lieux et les événements sont les purs produits de l'imagination débridée de l'auteure ou sont utilisés de manière fictionnelle et ne doivent surtout pas être interprétés comme réels. Toute ressemblance avec des événements réels, des endroits, des organisations ou des personnes, vivantes ou mortes, est entièrement du domaine de la coïncidence ;)

Au revoir, au revoir Président !
A qui le tour ?

Libérée Délivrée

J’arrive en r’tard ce matin au bureau
Le boss est là, bien vénèr’
Je le regarde dans les yeux
Et lui annonce la rupture

Il me demande pourquoi,
Pour qui et pour combien ?
Je lui dis : « Trop tard !
Je m’en vais demain ! »

Cache tes enfants, n’en parle pas
Fais attention, le boss te saquera
Ne demande pas de quatr’cinquième
Ni de mi-teeeeeemmmmppps !!!

Libérée, Délivrée
Je ne craquerai plus jamais
Libérée, Délivrée,
C’est décidé, je m’en vais

J’ai laissé mon patron m’emmerder
Sans jamais broncher …
Good bye Président, tu vas te mettre à bosser !

Pendant tellement longtemps, j’ai toujours assuré
Ton pressing, tes dossiers, tes gosses …
Tu vas gérer maintenant !

Je vais voir ce que tu peux faire
Sans une esclave à plein temps
Tu vas en chier, ce s’ra marrant …
Maaaarraaaannt !

Libérée, Délivrée
Ma liberté me tend les braaAAas
Libérée, Délivrée,
L'asile n'est pas pour moi !

Me voilà ! Oui, je suis là,
Tranquillement chez moooOOOIII !
Bye bye Big Boss, je te laisse pleurer !




La roue tourne



HeeelooOOO les amis !

Désolée de vous avoir abandonnés, mais ces deux derniers mois n'ont été que grands chamboulements avec un rythme intense. Pour ceux qui n'ont pas suivi : voilà, ce fut le moment du grand tournant que j'attendais tant !

Démission, nouveau job, nouvelle vie, nouveau look, nouveau rythme, nouvelle organisation avec les enfants, le mari et les activités extra-scolaires ... et des collègues, enfin !

Après 10 ans de (plus que) bons et loyaux services, j'ai quitté mes boss parisiens pour me rapprocher de chez moi et changer radicalement de vie. Plus de RER qui pue, de gens dégueus, de trajets souvent interminables à cause d'un énième incident voyageur, avec un patron qui fait la tronche à l'arrivée ! Libérééée, délivrééééée ... comme dirait l'autre :)

Ce changement me fait l'effet d'une libération, oui. Plus d'insomnies, de crise d'hystérie, de bouffées de chaleur, de boulimie, d'envie de chialer, tout le temps ... Le burn out est fini !

Me voici dans ma nouvelle agence de voyage à travailler avec une équipe jeune et dynamique qui ressemble en tout point à « Charlie et ses drôles de dames ». Je suis la quatrième mousquetaire ... Les collègues sont chouettes et ça fait un bien fou de se marrer un peu beaucoup dans la journée. Non, vraiment, il me fallait ce changement. Je vis enfin normalement avec des gens de la même dimension.

C'est que j'ai fait le compte : aujourd'hui, je gagne environ 20 heures de vie supplémentaires avec mes enfants. 20 HEURES !!! Du temps précieux que je ne pourrais plus me payer avec eux quand ils seront grands et partis du nid. Quel luxe !




Du coup, je suis plus agréable, souriante, détendue avec tout le monde et surtout avec ma petite famille. 

Enfin, j'ai le temps de m'occuper de moi, de me soigner, de me pomponner, de m'écouter. C'est du baume au moral, au coeur, au cerveau ... une vraie renaissance. Je m'habille enfin en fille : je dégaine chaussures girly à talons hauts, tenues plutôt classiques pour le bureau et le petit sac à main assorti qui va bien avec le vernis sur les ongles manucurés au carré. Fini le look clodo ou ado attardée. J'ai repris la routine du maquillage chaque matin et j'avoue que ça me fait du bien ... et c'est le mari qui est le plus ravi, je pense !

Espérons que ça dure ... Croisez encore les doigts pour moi, les amis, afin qu'ils me gardent à la fin de ma période d'essai ... croisez bien les doigts et les orteils, encore 2 mois. Danke schön !

Et je ne vous le dirai jamais assez : MERCI ! 

Merci pour votre soutien et tous vos encouragements par téléphone, mail et Facebook. Ce sont vos bonnes ondes qui m'ont poussée à y croire, surtout quand c'était très loin d'être gagné.

Merci d'être là.

xoxoxoxoxoxo




lundi 3 mars 2014

Ne plus jamais dire Jamais ?



© Sophie Sparkling

Jamais je ne me caserai.

Jamais je ne trouverai mon exacte moitié d'orange.

Jamais je ne sacrifierai ma carrière professionnelle, pour rien au monde ni personne.

Jamais je ne connaîtrai les mots burn out, dépression, épuisement. Ça ne fait pas partie de mon vocabulaire. Je suis forte, je suis une warrior.

Jamais je ne ferai le choix de l'IVG.

Jamais je n'appliquerai tous les principes d'éducation de mes parents à mes enfants.

Jamais je ne me laisserai déborder/envahir/vampiriser par mes enfants.

Jamais je ne pourrai abandonner ma petite sœur dans une institution pour handicapés.

Jamais je ne reparlerai à mon père. Je ne connais pas le pardon.

Jamais ... 

Je pensais que c'était coulé dans le béton, gravé dans le marbre. Je pensais que ça ne pouvait pas en être autrement. Je suis plutôt du genre têtue, bornée, parfois même jusqu'à la stupidité.

Et pourtant ... La vie, les enfants, la maturité, l'urgence, tous ces paramètres ont fait que je suis revenue sur mes certitudes, mes décisions, mes convictions. Parfois totalement, parfois avec des nuances.

Je pense que c'est ce qui s'appelle grandir ... enfin.

Et vous ? Avez-vous jamais dit  jamais ?


Sur une idée de la sympathique Dbo ... 



L'homme de ma vie



Dans tous les souvenirs de ma prime jeunesse, il y a un homme plus présent que tous les autres. Aimant, doux, affectueux, mais aussi strict et parfois dur, faisant respecter les bonnes manières par un soufflet derrière le crâne.

Cet homme qui jouait de la guitare dans la chambre au fond du couloir.

Cet homme qui m'emmenait acheter des bonbons, hissée sur ses épaules.

Cet homme qui s'échappait tous les dimanches matin pour aller danser la valse ou le tango dans les guinguettes ou à La Coupole de Paris.

Cet homme dont je guettais le retour tous les soirs, cachée derrière la porte pour le surprendre et lui faire peur ... bouh !

Cet homme qui se réchauffait du cassoulet alors que tout le monde mangeait chinois à table.

Cet homme qui a essuyé les pires coups durs de la vie, mais qui en est toujours ressorti plus fort.

Ce modèle de courage qui a emmené toute sa famille jusqu'aux îles indonésiennes à bord d'un rafiot pourri, pour fuir la guerre au Vietnam. Oui, ma famille était ces boat people que le monde entier a vu à la télé.

Cet homme passionné par la musique classique, les avions et l'espace.

Cet homme qui nous a toujours interdit de parler la bouche pleine ou d'aspirer bruyamment nos spaghettis.

Cet homme que j'appelle toujours en premier pour annoncer les bonnes nouvelles.

Cet homme qui m'a toujours encouragée dans tout ce que j'ai fait.

Cet homme, le seul, qui m'a donné sa bénédiction pour aller m'installer avec Chéri alors que nous n'étions même pas fiancés et que tout le monde poussait des "Aaaahhh !" et des "Oooohhh, quel scandale !".

Cet homme avec qui j'ai toujours plaisir à discuter et à qui je demande encore conseil lorsque j'ai des choix importants à faire.

Ce vieil homme qui, aujourd'hui, n'hésite pas à faire tous les jours des kilomètres en bus pour passer un peu de temps avec ses arrières-petits-enfants.

Ce vieil homme si pudique qui ne m'a jamais dit "Je t'aime" et pourtant, je le sais ... nous le savons bien ... que nous nous aimons !

Cet homme sans qui je ne pourrais vivre et que j'ai tellement, tellement peur de voir s'envoler un jour :


MON GRAND-PERE
MON PAPY
MON SUPER HEROS




Aujourd'hui, la famille s'est réunie pour lui fêter son anniversaire.

Un précieux moment ...

89 ans.

4 générations autour du gâteau.

8 enfants.

15 petits-enfants.

3 arrières-petits-enfants.

Il dit souvent que nous faisons tous sa fierté.

Aujourd'hui, il est le plus heureux des hommes.

Et moi, je suis la plus heureuse des petites-filles ... heureuse de l'avoir encore avec moi, 

mon papy ...


Le jour de mes fiançailles (2004)
avec ses arrières-petits-enfants :
Tibouchon, Mademoiselle Mini et Chouquette